Evenements ou témoignages

On trouve des  traces du village dès la Préhistoire. Ainsi, des fouilles ont révélé sur le champ dit de Pécastaing (hameau), un intéressant outillage (haches, burins, hachoirs, couteaux) ainsi que  des objets funéraires du Paléolithique et du Néolithique marquant cette période. On trouve aussi d’autres indices tels les nombreux tumulus (sépultures représentées par des Dolmens ou des cercles concentriques de pierres). Ils étaient situés sur le plateau dans le quartier « Lous Turouns » (nom donné aux buttes de terre recouvrant ces tumulus) ou aux limites ouest du territoire.

Livron est un village de vallée bordée par le contrefort du plateau de Ger et  irrigué par l’Ousse, rivière sur laquelle étaient installés nombre de moulins. Ces derniers, actionnés au milieu du XIXè siècle par l’eau de l’Ousse, sont connus sous les noms de moulin dit « de Bourbon », situé en amont, chemin Sentourens (boulangerie Mazou), « Lou moulî de Paysâ » (Lansalot) et « Lou Moulî de Toutou » (près de la fontaine des « Cagots »)  sont situés en aval. L’ancien moulin banal, le plus important, se trouve en plein centre du village (Pécastaing) et est signalé dès 1635 propriété de la seigneurie des d’Abbadie de Livron avec ses revenus et privilèges. Enfin, sur le ruisseau secondaire, l’Oussère, « Lou Moulî de l’Oli » (chemin de Bergeret), servait à la production de l’huile de noix. Si certains d’entre eux ont été détruits comme « Lou Moulî de Toutou » et de « L’Olî », d’autres font encore partie du paysage.

Des théories, non officielles, évoquent l’histoire du nom de Livron. On peut citer l’origine gallo-romaine,  « le domaine de Libérius » ou encore la notion d’eau qui roule « Livro ». LIVRO apparaît au XIIè siècle, puis devient LIVROO en 1385, lors du recensement de Gaston Phébus, où sont relevés onze « ostaüs » (maisons ) appelées également « feux », (cet élément signalant la présence de vies humaines). Parmi elles celle de la famille d’Albret, baron de Coarraze, rachetée en 1699 par les d’ABBADIE-LIVRON et érigée en baronnie en 1756.
En 1622, un impôt sur la vente des vins (la mayade) aurait permis à la communauté d’obtenir de précieux revenus.
De même, aux XVIIIè et XIXè siècles, l’exploitation de marnières favorisa l’enrichissement des terres, pour cesser ensuite faute de main d’œuvre. Lors de la première guerre mondiale, le village eut à déplorer l’énorme perte de 19 de ses enfants sur une population de 378 habitants.
En 1926, un monument, œuvre du sculpteur palois Gabard, est élevé pour célébrer le brillant fait d’armes d’un livronnais, le sergent François Bernes-Cambot.
Parmi les curiosités, on peut citer le cimetière qui occupe une légère butte, vestige de l’ancienne motte de défense féodale et de l’église du village qui était située au même endroit jusqu’en 1840. On peut citer également la fontaine dite « des cagots », la hount dous crestias (fontaine des Chrétiens) qui existe toujours et témoigne de la présence en nombre de cette classe de « parias » du moyen âge. De même, on peut mentionner la fontaine dite « la Hount de Grateloup » qui se situerait sur un sentier au dessus de la maison Hourcade (côte de Capbat). Enfin, en haut d’un sentier qui faisait passer le bétail (à travers la côte de Capbat), on trouve trace d’un gisement de fer jamais exploité.

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